Si nous ne faisons rien, nous n'aurons plus un poisson d'ici 30 ans! (Stephan Beaucher)

Naufrage d'un cargo au large de l'île d'Oleron

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il y a 12 ans 9 mois - il y a 12 ans 9 mois #14802 par dede17
Vous l'avez peut être entendu ou vu à la télé un naufrage a eu lieu au large de l'île d'Oléron à 11 milles. Un cargo de 85 m l'union Neptune a coulé. L'équipage a été sauvé par hélitreuillage
Nous espérons que ça ne va pas nous apporter de la pollution sur nos plages. D'ici 3 ou 4 ans ça nous fera une belle épave à pêcher!
Vous trouverez ci dessous les communiqués officiels et les photos de la Préfecture maritime de Brest
Communiqué N°1
Communiqué N°2
Communiqué N°3
Les Photos du naufrage
Article, photo et vidéos sur le site Ouest France

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il y a 12 ans 9 mois #14810 par dede17
Communiqué N° 4 Préfecture Maritime de Brest
Point de situation du mercredi 27 juillet 19 h 00
Depuis vendredi soir, après s'être couché sur le coté, le cargo Union Neptune est partiellement coulé au large de l'île d'Oléron(17).
Il repose par 35 mètres de fond mais la proue du bateau continue de flotter et affleure la surface de l'eau.
Samedi, le Préfet maritime a mis en demeure l'armateur de prendre toutes mesures :
- pour assurer la sécurité de la navigation et pour prévenir un sur-accident en mettant en place autour de l'épave un dispositif de signalisation et de surveillance ;
- pour faire cesser le risque de pollution constitué par les produits contenus dans les soutes ;
- pour faire cesser le danger constitué par l'épave dont l'étrave affleure la surface.
Cet après-midi, une réunion s'est tenue à la préfecture maritime de Brest entre toutes les parties concernées permettant de prendre les décisions suivantes :
Dès à présent, le Préfet maritime a décidé d'alléger le dispositif de surveillance mis en place à proximité de l'épave (présence et surveillance continue de l'Abeille Languedoc) puisqu'aujourd'hui ont été mouillées deux marques de signalisation (bouées) permettant d'assurer la sécurité de la navigation autour de l'épave du cargo Union Neptune.
D'autre part et compte tenu de la dangerosité de la position particulière de l'épave qui affleure la surface de l'eau, il a été décidé de la faire couler totalement afin qu'elle repose sur le fond.
Parallèlement, l'armateur prépare les opérations permettant de récupérer les produits contenus dans les réservoirs à combustible (gasoil de propulsion et huile).
Enfin et en fonction des résultats des analyses qui sont menées actuellement sur la cargaison, le préfet maritime examine avec l'armateur la nécessité de procéder à la récupération de celle-ci.

Positions de bouées
• 45 53.14N - 001 38.43W
• 45 53.14N - 001 38.91W

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il y a 12 ans 8 mois #14816 par dede17
Pas de risque pour le milieu marin.
Après le naufrage du cargo Union Neptune battant pavillon des Îles Cook au large de l'île d'Oléron le 22 juillet dernier, une surveillance quotidienne est assurée par des moyens nautiques et aériens de l'État (marine nationale, gendarmerie maritime, douane, ...) pour vérifier l'état de l'épave et une éventuelle pollution.
Pour l'instant, aucune évolution n'a été observée : pas de modification de la position du navire dont l'étrave affleure en surface, pas de pollution aux hydrocarbures constatée.
Le laboratoire d'analyse de surveillance et d'expertise de la marine (LASEM) de Toulon a procédé à des prélèvements d'échantillons pour analyser la cargaison du cargo et sa dangerosité sur le site du naufrage. Celle-ci est bien composée d'oxyde de fer avec quelques traces de métaux lourds.
A la vue des résultats, l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)de Nantes a conclu que le chargement ne représente pas de risque pour le milieu marin.
En conséquence, le Préfet maritime de l'Atlantique n'oblige pas l'armateur du cargo à procéder à la récupération de la cargaison. Cependant, des mesures de surveillance à la charge de l'armateur sont à l'étude.

Bulletin officiel N° 5 Préfecture Maritime de Brest

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il y a 12 ans 8 mois - il y a 12 ans 8 mois #14828 par dede17
Communiqués de presse N°6- Préfecture maritime de l'Atlantique

L'Union Neptune stabilisé sur le fond
A la suite d'une constatation d'une modification de position du cargo Union Neptune et d'une prévision de détérioration des conditions météorologiques, le préfet maritime de l'Atlantique a décidé d'immerger complètement l'épave pour assurer la sécurité de la navigation et éviter une éventuelle pollution.
En début de semaine, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de secours (RIAS) Abeille Languedoc en surveillance sur le lieu de naufrage du cargo Union Neptune, en partie coulé le 22 juillet dernier, constate une dérive de 1,5 nautique (2,5 km) de l'épave.
Cette dérive est due à une forte houle, plus de 2 mètres de creux, conjuguée à un fort courant et aux importants coefficients de marée.
Par mesure de précaution, la Préfecture maritime de l'Atlantique a maintenu sur la zone le RIAS Abeille Languedoc qui a assuré la sécurité nautique et la surveillance constante de l'épave.
Elle a également dépêché sur le lieu du naufrage le bâtiment de surveillance et d'assistance à la dépollution (BSAD) Argonaute ainsi que le chasseur de mine tripartite (CMT) Pégase avec une équipe du groupement des plongeurs démineurs de l'Atlantique (GPD-A).
Après investigation de la coque, les plongeurs démineurs de la Marine nationale procèdent à l'ouverture de brèches par charges explosives de manière progressive afin de garder au maximum l'intégrité de la structure de l'épave et d'éviter ainsi toute pollution.
Le dispositif reste sur place pour contrôler la stabilisation de l'épave et poursuivre l'intervention si nécessaire.
La mise en demeure exigeant le retrait du gaz-oil et de l'huile de l'épave reste en vigueur. Ces mesures seront effectuées prochainement par l'armateur.
La majeure partie de la cargaison s'est déversée sur le site initial à la suite de la rupture d'une partie des panneaux de cale lors du naufrage. L'évolution de la cargaison dans le milieu continuera d'être surveillée, mais elle ne semble pas présenter, selon les experts, de danger.
Rappel des faits :
L'Union Neptune s'est trouvé en détresse le 22 juillet dernier et avait partiellement coulé à 11 nautiques (20 km) à l'ouest de l'île d'Oléron. C'est un cargo de 87 mètres battant pavillon des îles Cook, transportant 2238 tonnes d'Oxyde de fer. A l'issue des prélèvements effectués sur la cargaison par le laboratoire d'analyse, de surveillance et d'expertise de la Marine, l'IFREMER de Nantes a conclu qu'elle ne présente pas de risque pour le milieu marin (cf communiqué N° 5).
En dehors de cette cargaison, les soutes contiennent 22,360 tonnes de gaz-oil et 2090 litres de lubrifiants selon les données déclarées à la capitainerie du port de Bordeaux avant le départ. Ces produits seront récupérés.
Le communiqué officiel

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il y a 12 ans 8 mois - il y a 12 ans 8 mois #14834 par dede17
Communiqué N° 7 Préfecture Maritime de Brest

A 17h50, l'Union Neptune stabilisé par 45 mètres de fond
A trois reprises, pendant toute la journée, les plongeurs-démineurs de la Marine nationale ont pratiqué plusieurs brèches dans la coque de l'épave du cargo Union Neptune partiellement coulé le 22 juillet dernier.
A 17h50, l'épave a complètement disparu sous la surface de l'eau. Elle s'est stabilisée par 45 mètres de fond à la position : 45°52,82 N - 001°40,65 W.
La hauteur d'eau au dessus de l'épave est supérieure à 30 mètres. La sécurité à la navigation est assurée. Un avis urgent aux navigateurs a été émis.
Une très légère irisation est constatée sur la zone immédiatement traitée par brassage par le BSAD Argonaute.
La préfecture maritime de l'Atlantique maintient une surveillance du site.
Des photos et vidéos de cette intervention sont disponibles en rubrique Galeries, dossier Union Neptune.

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il y a 12 ans 8 mois #14836 par dede17
Position officielle de l'épave et divers morceaux du bateau
LES NAVIGATEURS SONT INFORMES QUE L'EPAVE DU NAVIRE 'UNION NEPTUNE' REPOSE DESORMAIS PAR 45 METRES DE FOND. LE BRASSIAGE EST ESTIME A 15 METRES.
POSITIONS FINALES DE L'EPAVE (WGS 84) :
• AVANT : 45 52,687N - 001 40,911W
• MILIEU : 45 52,702N - 001 40,924W
• ARRIERE : 45 52,729N - 001 40,934W

SIGNALONS SIX PANNEAUX METALLIQUES AU NIVEAUX DES DEUX BOUEES CARDINALES POSITIONNEES LORS DU NAUFRAGE DU NAVIRE 'UNION NEPTUNE' FAISANT L'OBJET DE L'AVURNAV LOCAL BREST NR 3224.
POSITION DES PANNEAUX METTALIQUES DECOUVERTS (WGS 84) :
LIRE EN CINQ COLONNES : NR/LATITUDE/LONGITUDE/PROFONDEUR/DIMENSIONS.
• 1/45 53.009N/001 38.780W/41 METRES/5,90 M X 2,60 M.
• 2/45 53.204N/001 38.659W/41 METRES/7,80 M X 2,40 M.
• 3/45 53.204N/001 38.697W/41 METRES/-.
• 4/45 53.224N/001 38.685W/41 METRES/8,00 M X 2,50 M.
• 5/45 53.148N/001 38.908W/41 METRES/2,20 M X 0,90 M.
• 6/45 53.040N/001 39.410W/42 METRES/9,00 M X 3,00 M.
RISQUE DE CROCHE IMPORTANT.

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il y a 12 ans 8 mois #14838 par dede17
Une zone d'interdiction de navigation a été définie autour de l'épave c'est à cette page

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il y a 12 ans 8 mois #14854 par dede17
Rappel des faits
Vendredi 22 juillet 2011, à 01h15, le sémaphore de la pointe de Grave (33) intercepte un appel téléphonique du cargo Union Neptune vers le pilotage de Bordeaux signalant un problème sur sa cargaison. La navire accuse une forte gîte. Le sémaphore communique l'information au centre régional de surveillance et de sauvetage de l'Atlantique (CROSSA) d'Étel.
Le cargo, construit en 1985, est armé par un armateur norvégien. Il bat pavillon des îles Cook et mesure 87 mètres. Il transporte vers Rotterdam (Pays Bas) 2238 tonnes d'oxyde de fer. Ses soutes contiennent pour sa propulsion environ 25.000 litres de gas-oil et 2090 litres de lubrifiant. Il vient de quitter le port de Bordeaux où il a chargé sa cargaison.
Après contact par radio VHF, l'Union Neptune signale qu'il retourne à Bordeaux sans demander assistance dans un premier temps.
A 02h03, le cargo émet un "Mayday, Mayday, Mayday", demande une assistance immédiate et signale qu'il est en train de couler.
Un cargo irlandais, le Arklow Fern, se déroute pour lui porter assistance. Le CROSSA met en œuvre l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale basé à La Rochelle, les canots tous temps des sauveteurs en mer des stations du Verdon et de la Cotinière, SNS 085 Madeleine Dassault et SNS 070 Patron Louis Blanchard.
À 02h45, les six hommes d'équipage abandonnent le cargo en perdition et se réfugient dans leur radeau de sauvetage. Ils sont rapidement treuillés par l'hélicoptère de la marine nationale et déposés près du sémaphore de Chassiron (17). Ils sont pris en charge par l'équipe médicale du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) et les sapeurs-pompiers de Charente-Maritime.
Le canot SNS 085 reste sur zone pour surveiller l'évolution de l'épave. Il rend compte régulièrement de la gîte qui s'accentue progressivement. Un peu avant 07h00, l'hélicoptère Dauphin retourne sur la zone pour évaluer la situation.
Vers 09h20, l'avion des douanes en surveillance signale une irisation en surface. Il observe une importante gîte de l'ordre de 60 à 70° de la coque de l'Union Neptune.
Un peu après 13h30, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Languedoc est sur zone, rejoint par le remorqueur portuaire Oléron de La Pallice.
Après treuillage par l'hélicoptère de la marine nationale de deux membres d'équipage de l'Union Neptune sur l'Abeille Languedoc et deux personnels de l'Abeille Languedoc sur l'Union Neptune, une remorque est passée. Le convoi fait route à petite vitesse vers le port de La Rochelle. La gîte s'accentue et à 18h43, l'Union Neptune commence à sombrer à la position 45°43'N – 001°38,3''W. Deux panneaux de cale sont signalés à la dérive.
Danger pour la navigation
L'arrière du cargo Union Neptune repose par 40 mètres de fond tandis que la proue dépasse de la surface de l'eau. Située sur la route maritime reliant le port de Bordeaux vers les ports de la côte atlantique situés plus au nord (La Rochelle, Nantes, ….), l'épave représente un danger pour la navigation.
Le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute est dépêché sur la zone du naufrage pour parer à une éventuelle pollution due au gas-oil et au lubrifiant contenus dans les soutes du cargo. Il récupère les panneaux de cale qui dérivaient et assure également la sécurité à la navigation des lieux pour éviter un sur-accident.
Dans la mise en demeure du 23 juillet, le préfet maritime de l'Atlantique impose à l'armateur de faire cesser le danger et d'assurer la sécurité à la navigation par un dispositif de signalisation. Dès le 27 juillet, deux marques de signalisation sont placées de part et d'autre de l'épave aux frais de l'armateur.
La surveillance de la zone est maintenue de manière intermittente par tous les moyens nautiques et aériens de l'État (Marine nationale, gendarmerie maritime, douanes, …) navigant à proximité de la zone du naufrage ou la survolant au cours de leur mission.
Le 08 août, le RIAS Abeille Languedoc, alors qu'il effectuait une surveillance des lieux du naufrage constate une dérive de l'épave de plus de 1,5 mille (2,5 km) au sud-ouest de la position initiale. Une forte houle, des coefficients de marée importants et un renforcement des conditions météorologiques sont à l'origine de cette modification de positionnement.
En raison de l'évolution de la situation et par mesure de précaution en regard de la sécurité de la navigation, le 11 août, le préfet maritime de l'Atlantique notifie à l'armateur sa décision d'intervenir à ses frais et risques.
Pendant toute la journée du 12 août, le groupement des plongeurs-démineurs de l'Atlantique (GPDA) de la Marine nationale, installé sur le chasseur de mines tripartite (CMT) Pégase, travaille en trois opérations progressives sur l'étrave de l'épave qui émerge de plusieurs mètres. L'objectif de la manœuvre est l'immersion complète de l'épave tout en maintenant l'intégrité des soutes à gas-oil et à lubrifiant.
À 17h50, l'épave disparaît complètement de la surface des flots. Elle repose par 48 mètres de fond couchée sur le flan bâbord à la position 45°52,82'N – 001°40,65'W. Un avis urgent aux navigateurs est immédiatement émis pour signaler à tous les utilisateurs de la mer la localisation de cette épave.
Pollution par les produits pétroliers
Le cargo Union Neptune contient dans ses soutes environ 25 m3 de gas-oil et 2.090 litres de lubrifiant. Pendant les différentes phases du naufrage et de l'immersion de l'épave, une surveillance soutenue est mise en place par le préfet maritime de l'Atlantique. Le BSAD Argonaute avec du personnel du centre d'expertises pratiques de lutte anti-pollution (CEPPOL) est sur place pour parer à toute pollution éventuelle, comme lors de l'immersion totale où quelques irisations apparaissent à la surface, rapidement traitées.
Le 25 août, se tient à la préfecture maritime de l'Atlantique à Brest une réunion avec les représentants de l'armateur pour leur rappeler les actions restant à mener et exiger le plan d'action correspondant. Les services de la préfecture maritime restent en constante relation avec l'armateur pour suivre l'évolution des préparatifs de ces travaux attendus courant septembre. Par ailleurs, tous les moyens de l'État, nautiques et aériens, surveillent lors de leurs missions quotidiennes le site du naufrage pour alerter dès la moindre détection d'une pollution. À ce jour, aucune pollution n'est signalée.
Une dispersion au moment du naufrage
Lors du naufrage, le 22 juillet, après avoir accusé une forte gîte, le cargo Union Neptune s'est complètement retourné. Deux panneaux de cale se sont désolidarisés de l'ensemble laissant échapper une grande partie des 2.238 tonnes d'oxyde de fer.
Des prélèvements sont effectués par les bâtiments présents dans la zone initiale du naufrage. Ces prélèvements sont confiés au laboratoire d'analyse et d'expertise de la marine (LASEM) de Toulon.
L'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) expertise les analyses. Il conclut que la cargaison ne présente pas de danger. Seuls quelques métaux lourds à l'état de traces doivent être suivis dans leur dégradation éventuelle dans le temps, en particulier le chrome.
Ces éléments d'analyse sont communiqués à la fois au CEPPOL et au centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE). Un groupe de travail , sous la présidence du CEPPOL, détermine le 18 août les actions de suivis de la cargaison pour s'assurer de son innocuité.
Les 23 et 24 août, le bâtiment-base des plongeurs-démineurs (BBPD) Styx, pendant sa patrouille dans le golfe de Gascogne, effectue deux jours de plongées, l'un sur le lieu initial du naufrage et l'autre là où repose la coque de l'Union Neptune.
Dans un premier temps, les plongeurs constatent la présence de traces d'oxyde de fer dispersée ponctuellement sur une grande surface dans les creux des ridins. Lors des investigations de la coque, ils remarquent également que les cales sont vides, la présence de trois panneaux de cale au niveau de l'épave et une absence d'oxyde de fer. Ils renforcent la sécurisation des lieux en cherchant les éléments susceptibles d'interférer sur la navigation comme une haussière flottante qu'ils lestent pour qu'elle repose sur le fond.
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il y a 12 ans 7 mois #14897 par dede17
Réponse de dede17 sur le sujet D'autres photos
D'autre photos du nauvrage sur le site Mor-Glaz

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