Si nous ne faisons rien, nous n'aurons plus un poisson d'ici 30 ans! (Stephan Beaucher)

Toujours en bataille pour l’étiquetage des huîtres. Il faut les soutenir!!!

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il y a 7 ans 10 mois #17159 par dede17
Depuis 2007, l'association Ostréiculteur traditionnel réunit les producteurs français d'huîtres nées et élevées en mer. Présidée par le Breton Benoît Le Joubioux et représentée sur la zone de production du bassin d'Arcachon par la Testerine Angelika Herman, elle s'est réunie durant deux jours entre La Teste-de-Buch et Gujan-Mestras. Avec, toujours comme leitmotiv et demande, un étiquetage des produits.
« Même si la proposition de loi portée par le sénateur Joël Labbé a été retoquée, nous ne désarmons pas et continuons à recevoir des informations de plus en plus alarmantes, notamment en ce qui concerne la gamétogénèse des triploïdes », assure le président national.
Il existe en effet deux types d'huîtres. Celles issues du milieu naturel et élevées durant trois ans et celles, stériles, issues d'écloseries élevées en deux ans. On parle d'huîtres diploïde ou triploïde. La ploïdie étant un terme de biologie faisant référence au nombre de chromosomes contenu dans le noyau des cellules vivantes.
Les huîtres diploïdes peuvent se reproduire dans le milieu (ce sont les huîtres laiteuses que l'on évite généralement de consommer les mois en « R », de mai à août). En revanche, les triploïdes (trois jeux de chromosomes donc) sont stériles et très peu laiteuses. « Aujourd'hui les triploïdes font état d'une grande faiblesse. Or il n'y a aucun principe de précaution afin de préserver le cheptel » s'insurge Benoît Le Joubiaux, qui a récemment relayé cette inquiétude auprès de la secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, Barbara Pompili. « La Ministre a la volonté de faire avancer les choses », assure-t-il.
Docteur en science et chef de service au pôle de recherche sur l'alimentation de Labéo, qui a notamment développé la technique d'identification de l'herpès virus OsHV-1 (2), Marilyne Houssin travaille depuis 2014 sur une étude financée par le centre de référence sur l'huître (CHR) de Caen. Elle étudie la dynamique de mortalité selon l'origine des huîtres.
« Nous étudions 25 lots dont 12 lots naturels issus du bassin d'Arcachon et de Charente. Admettons que les triploïdes meurent plus, il reste à savoir pourquoi. La moralité de 2011 a touché des huîtres nées en 2007 au moment où Ifremer déposait deux nouveaux brevets de création de triploïdes. » Si l'étude ne sera communiquée qu'à la fin juillet, les ostréiculteurs traditionnels laissent entendre que les premières conclusions vont dans leur sens.
« C'est pour cela que le consommateur doit savoir ce qu'il a dans son assiette ! Et en attendant l'étiquetage, nous travaillons sur un label spécificité traditionnelle garantie (STG) », explique Benoît Le Joubioux.

Un grand merci à Sud Ouest d'avoir bien relaté cet énorme probleme

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