Si nous ne faisons rien, nous n'aurons plus un poisson d'ici 30 ans! (Stephan Beaucher)

Le Quick Staple

Inventé, développé et fabriqué en Europe par la société française Delalande le Quick Staple devrait révolutionné la pêche aux leurres souples. En effet il permet une interchangeabilité instantanée du plomb pour s'adapter aux différentes conditions de pêche rencontrées au cours d'une journée.
Il permet de pêcher soit au fond ou soit décollé du fond grâce à un cassant. Il permet également d'utiliser plusieurs leurres que ça soit en verticale ou en traîne.
Il est vendu seul, monté avec plomb et hameçon, ou monté sur divers leurres. Pour en savoir plus rendez vous sur le site Delalande vous y verrez également tout un choix de leurres, de plombs ou de nombreux accessoires.


PUISSANCE et ACTION DES CANNES

Je voudrais essayer de vous expliquer de manière simple (mais ce n’est pas évident) les différentes actions et puissances des cannes. Ne pas confondre action et puissance. Sans vouloir prétendre qu’il faut une canne différente pour chaque type de pêche, c’est un peu cela quand même car une canne bien adaptée à votre pêche et à votre morphologie vous procurera plus de plaisir et surtout vous évitera trop de fatigue, on est là pour se détendre que diable.

 Les différents types d’action
 
Les cannes d’action de pointe :
La canne est assez raide, et n’est sensible que sur la dernière partie du scion, lorsque vous vous battez avec un poisson elle ne plie que sur le dernier quart. Ce sont les cannes recommandées pour la pêche aux leurres de surface modernes, le moindre mouvement du poignet se répercute sur l’action du leurre.

Les cannes d’action semi parabolique :

La canne est plus souple, moins brutale. Elle travaille environ sur la moitié de sa longueur, elle nécessite moins d’effort pour le lancer et permet de travailler un poisson plus en douceur, c’est la canne recommandée pour la pêche à soutenir en bateau.

Les cannes d’action parabolique :

Cette canne est très souple, on l’appelle souvent « queue de vache » ou « nouille » elle travaille sur la totalité de sa longueur. Elle n’est utilisable que pour certaines pêches aux appâts naturels car en raison de sa souplesse elle permet des lancers lointains sans abîmer les appâts fragiles. C’est la canne excellente par exemple pour la pêche au flotteur avec des crevettes vivantes beaucoup pratiquer en Bretagne nord
 
 Les puissances des cannes.
 
Vous vous êtes souvent demandées ce que voulez dire les puissances inscrites sur les cannes, quelque fois c’est en grammes d’autres fois en livres, mais attention ce sont des livres anglaises soit 453 gr en abrégé LB.
 
Dans le système métrique français où l’on s’exprime normalement (c’est la puissance dynamique)  les deux chiffres indiquent la plage de poids que vous pouvez lancer sans risque que cela soit un leurre ou un poids. Exemple une canne 10/40 gr permet de lancer des poids de 10 à 40 gr, ce qui ne veut pas dire qu’elle lancera aussi bien un 10 gr ou un 40 gr. En fonction de son action, de votre morphologie et de votre façon de lancer elle lancera plus ou moins loin. Un conseil en fonction de la pêche envisagée choisissez toujours votre canne avec une marge de sécurité.
Notre époque étant ce qu’elle ait certains continuent d’utiliser des termes anglais pour la puissance des cannes, cela permet, parait il d’avoir l’air intelligent, pour moi c’est surtout faire preuve de snobisme qui n’a pas lieu d’exister dans la pêche.
Par exemple sur une canne carpe vous voyez souvent 2,5 lb ou 3 lb. Qu’est ce que ça veut dire ? La puissance en livres (anglaises je le rappelle) donne le poids nécessaire pour que lorsque l’on passe un fil dans tous les anneaux de la canne le scion se trouve à 90° par rapport au talon (c’est la puissance statique) Exemple pour une canne de 3 lb cela signifie qu’il faut un poids de 1359 gr pour que le scion soit à 90° par rapport au talon. Cela ne veut pas dire qu’elle cassera après, ni qu’elle est capable de lancer 1,359 kg. Pour savoir ce qu’elle peut lancer sans risque il y a une formule approximative : divisez par 20 soit 68 gr mettez 50% en plus et en moins ce qui donne  34 à 102 gr. Une canne de trois livres peut donc en théorie lancer de 30 à 100 gr environ.
 
En ce qui concerne les cannes de traîne ou « stand up » la puissance s’exprime aussi en livres anglaises et le calcul est le même, toutefois compte tenu de la résistance de ces cannes qui sont virtuellement indestructibles, la puissance est à prendre en compte uniquement en fonction de la résistance du fil que vous voulez utiliser car c’est lui qui encaisse tous les combats grâce à son élasticité et de toute manière il cassera avant la canne.
 
Rappel : une canne plus puissante ne permet pas de lancer forcement plus loin, cela dépend de votre façon de lancer, du diamètre du nylon utilisé, de la qualité du carbone de la canne, de la qualité des anneaux, du moulinet, en fait c’est un ensemble qu’il faut s’efforcer de marier le mieux possible, ce n’est pas simple et explique aussi les différences de prix sur les cannes.
 
Exemple pour les cannes à leurres on en trouve d’excellentes à partir de 75€ et jusqu’à 750€ soit un rapport de 1 à 10. J’ai eu en mains récemment de nouvelles cannes japonaises Tenryu Mégabass et Smith c’est vrai que c’est un plaisir, mais c’est un peu comme les voitures il y a les Clio et les BMW série 7, elles marchent bien toutes les deux, tout dépend de votre budget, mais entre nous les bars s’en moquent un peu, si vous leur maniez bien un leurre adapté sous le nez ils mordront sans s’occuper de la canne.
 

Ne prenez pas des cannes trop puissantes et n’utilisez pas du nylon trop gros, vous y perdrez en plaisir, je vous rappelle quelques records réalisés sur ligne fine.

-Raie Pastenague de 37 kg prise à Arcachon sur fil de 8 kg
-Requin nourrice de 76 kg pris en guinée Bissau sur fil 10 kg
Et sans aller si loin le congre de 12,750 kg de Jean Claude Barillou pris en 2002 à St Denis d’Oléron lors du concours spécial ligne fine sur fil 22/100. Comme vous le voyez ce n’est pas nécessaire de pêcher gros, un frein bien réglé est plus important.
 
Allez, j’espère vous avoir un peu aidé à comprendre les mystères des cannes, mais un dernier conseil, ne vous prenez pas trop la tête, l’important c’est de sentir bien avec son matériel, mais pour les puristes et passionnés je reste à leur disposition pour de plus amples renseignements techniques.
André Dechene

logo pecheur responsable

CHOIX et ENTRETIEN des MOULINETS

 
Vous le savez un bon moulinet ça coûte assez cher, raison de plus pour en prendre soin. L'eau de mer, l'air salin, le sable sont des dangers mortels pour les mécaniques de plus en plus sophistiquées de nos engins.
Choix du Moulinet
En premier lieu je vous déconseille fortement d'acheter un moulinet à frein arrière, le frein n'est pas pratique et est trop fragile et absorbe tout, l'eau, le sable et le sel, si vous pêchez régulièrement ça ne vous fera peut être une saison (et encore) mais pas plus.
Deuxièmement pour la taille tout dépend de ce que vous pêchez et avec quelle canne, vous n'utiliserez pas le même moulinet pour pêcher aux leurres, à soutenir en bateau, au buldo et en surf casting. Le moulinet bon à tout n'existe pas, ça parait évident mais je peux vous dire pour voir beaucoup de pêcheurs tout au long de l'année que c'est souvent le cas. Si vous n'utilisez pas le moulinet approprié à votre pêche soit vous fatiguerez le moulinet s'il est trop petit, soit vous vous fatiguerez s'il est trop lourd. En particulier pour la pêche aux leurres si vous pêchez plusieurs heures il faut absolument que votre moulinet soit équilibré par rapport à la canne. Alors deux solutions si vous achetez votre moulinet en même temps que la canne pas de problème vous l'essayez chez votre détaillant favori, si vous avez déjà la canne vous l'emmenez avec vous pour choisir votre moulinet. Pour savoir si c'est bon lorsque vous tenez votre canne en position normale de pêche celle ci ne doit pas piquer du nez, ni relevez la tête. Ainsi vous pêcherez sans fatigue de longues heures.
Troisièmement pour le prix on trouve de tout et à tous les prix. Je vous conseille d'abord de choisir un moulinet de marque connue vous serez à peu près sur d'obtenir des pièces détachées en cas de problèmes. Pour le prix il ne faut pas descendre trop bas car même si les prix moyens ont baissés ces dernières années, il n'y a pas de miracle un moulinet à 15 ou 30 euros ne durera pas longtemps. A l'opposé vous trouvez des moulinets à 500 ou 1000 euros et là ça dépend et de votre budget et de l'envie de vous faire plaisir, chacun son choix mais sachez qu'entre 100 et 200 euros vous pouvez trouver des mécaniques très convenables pour nos pêches régionales, si vous voulez allez vous mesurer aux carangues ou autres espadons ou marlins c'est un autre débat.

Entretien du Moulinet
Un moulinet c'est comme une voiture ça s'entretient régulièrement et comme les voitures il y a l'entretien courant et les grosses révisions.
L'entretien courant consiste d'abord à vérifier très souvent le roulement de galet de pick up (si ce galet ne tourne pas facilement vous userez rapidement votre nylon ou tresse et ça cassera sans prévenir sur un beau poisson) et de temps en temps y mettre quelques gouttes d'huile fine (type huile machine à coudre) surtout surtout pas de WD 40 ou autre produit similaire contrairement à ce que croit beaucoup ce produit est un décapant qui dissous très bien la graisse et les huiles.
Ensuite régulièrement démonter la bobine et nettoyer le sable et le sel qui s'agglutine dessous, profitez en pour huilez légèrement l'axe. Avant de remonter la bobine profitez en pour essuyez tous les disques de frein et les débarrasser des dépôts s'y trouvant.
Enfin après chaque partie de pêche rincez le à l'eau douce, attention j'ai dit rincer pas nettoyer au Karcher, vous abîmeriez votre fil et pourriez arracher la peinture.
 
La grande révision c'est une fois par an au moins et en fin de saison, si vous n'êtes pas un tantinet bricoleur et très soigneux confiez cette tache à votre détaillant, pour un prix modique il vous le fera (n'attendez quand même pas le mois d'avril ou Mai il aura autre chose à faire)
Cela consiste à ouvrir votre moulinet et à le démonter entièrement, si vous n'avez pas l'éclaté avec les pièces vous pourrez le trouver à cette adresse http://www.mikesreelrepair.com/schematics/index.php?cat=4 d'ou l'intérêt d'acheter un moulinet de marques connues) Tous les pignons, axes, roulements doivent être démontés et nettoyer avec de l'essence (ou WD 40 pour ça c'est très bien) graissés avec une graisse fine, attention il ne sert à rien d'en mettre trop, et remontés (dans le bon ordre)
Quand tout ça est fait mettez un peu d'huile sur un chiffon doux et passez le partout sur la carcasse. Ainsi entretenu votre moulinet vous sera fidèle très longtemps. Ah un dernier détail, ne le laissez pas passer l'hiver au fond du bateau, il sera mieux chez vous au sec
 
LE CHOIX ET LES REGLAGES DU SONDEUR
 
Texte et photos Sylvie Duboil et Didier Courtois.
 
Dans notre passion, la pêche en bateau, l’utilisation d’un sondeur est devenue incontournable pour deux raisons : la première est fondamentale. Pour des questions de sécurité, il important de savoir dans quelle profondeur d’eau on navigue. La deuxième : pour la pêche au leurre en dérive, à la traîne ou à soutenir, il est important de connaître la nature des fonds où l’on évolue.
Pourtant beaucoup de personnes pensent qu’en premier lieu un sondeur sert à la détection du poisson. Certes cet appareil peut vous aider à localiser des poissons isolés ou des bancs de poissons mais dans un premier temps je pense qu’il est plus important de s’en servir pour mieux connaître la nature des fonds et ses reliefs où il y a beaucoup plus à apprendre.
Le choix d’un sondeur n’est pas toujours une chose facile tant il existe de modèles différents et à des prix variables.
Sur le marché on peut trouver des tailles d’écran de 4 pouces à 15 pouces, le prix variant de 99 E à 4 000 E et plus. Votre choix doit être guidé par plusieurs critères : votre lieu de pêche (côtier ou hauturier), votre type de bateau (open ou cabine), pour les open étanches aux embruns, taille du tableau de bord, grand ou petit écran (pour le confort ou la lisibilité), monochrome ou couleur (privilégiez le « plein soleil »), encastrable ou démontable, veillez à ce que le menu soit en français, et bien sûr faire en fonction de votre budget.
 
Le principe même du sondeur :
C’est un appareil électronique qui fonctionne sur 12 Volts relié à une sonde qui doit se trouver sous la ligne de flottaison. Elle envoie des impulsions sonores de grande précision émises dans l’eau et renvoyées par des objets immergés : fond, poissons, épaves, bulles d’air, etc. Ces signaux sont aussi appelés échos. Ces signaux sont envoyés à une cadence de 40 impulsions à la seconde et permettent d’obtenir l’image de ce qui se passe sous le bateau en temps réel.
 
Sur les écrans monochromes, les signaux les plus forts s’affichent à l’écran en noir, les plus faibles s’affichent en gris clair, mais selon les types de sondeurs il existe différents niveaux de gris (de 4 à 16) selon les modèles et les gammes. Plus le nombre de gris disponibles dans le sondeur est élevé, plus l’image de l’environnement des fonds marins sera détaillée.
La ligne grise permet de déterminer la nature du fond : roche, sable ou vase. Un fond dur est représenté sous la forme d’un trait fin et sombre, un fond moyen ou mou par un trait plus large et plus clair. La ligne blanche sert d’ajustement pour représenter plus clairement les échos les plus faibles de la structure du fond.
Sur les écrans couleurs, les signaux les plus forts s’affichent en rouge. En s’affaiblissant, ils se teintent des différentes couleurs du spectre de la lumière (rouge, orange, jaune, vert, bleu).Plus le nombre de couleurs disponibles est élevé, plus l’image de l’environnement des fonds marins sera détaillée. Le nombre de couleurs différentes va selon les modèles de 256 à 800. Là encore plus le nombre de couleurs sera élevé et plus l’image de l’environnement sera détaillée.
Sur un écran couleur on arrive mieux à percevoir les différentes natures du fond. Le sable est représenté par la couleur jaune, la roche ou corps dur (épave par exemple) par le rouge, un fond vaseux par le vert.
La qualité de définition de l’image passe aussi par le nombre de pixels que possède l’écran de votre sondeur. Plus le nombre de pixels est élevé et meilleure est la définition. La résolution 640 X 320 est déjà donne déjà une très bonne qualité d’image.
 
Les faisceaux.
Dans la gamme Humminbird il existe une large gamme de sondeurs équipés de différents faisceaux. Les deux faisceaux les plus connus sont : le simple faisceau (20°) et le  double faisceau (60°) mais il existe aussi le triple faisceau (20° et deux fois 35°), le quadri faisceau (20°, 60°, deux fois 35° étendu sur 90°), le 6 faisceaux ou vue en 3D (6 fois 46°), le Side Imaging (20°, 60° et deux faisceaux latéraux de 86°).
Il y a deux unités de mesure pour les faisceaux : les degrés qui correspondent au champ de détection balayé et les kilohertz (Khz) qui indiquent la fréquence.
Les correspondances entre les faisceaux et le Khz sont les suivantes :
Le faisceau de 20° a une fréquence de 200 Khz
Le faisceau de 60° a une fréquence de  83 Khz
Le faisceau de 2 fois 86° a une fréquence de 455 Khz
Le faisceau de 2 fois 35° a une fréquence de 455 Khz
Le faisceau de 20° (200 Khz) le plus étroit couvre une zone moins étendue, mais permet d’améliorer considérablement la définition du fond car les échos reçus proviennent d’une zone plus étroite. C’est également le faisceau qui sonde le plus profond.
Les autres faisceaux couvrent une zone plus étendue mais moins fournie en détails car les échos fournis proviennent d’une zone plus large. Grâce à ses multiples faisceaux on pourra mieux visualiser les fonds de parts et d’autres du bateau surtout dans les zones peu profondes.
La plupart des sondeurs proposés dans le commerce ont une puissance qui va de 800 à 4000 watts pour les utiliser dans des eaux inférieures à 200 mètres de profondeur. Il existe cependant des appareils plus puissants (1 kilo watt) pour pouvoir prospecter les zones plus profondes (jusqu’à 800 mètres).

 
 
 
CHAMP DE BALAYAGE DES FAISCEAUX




 

Profondeur

Faisceau 20°

Mono faisceau

Faisceau 60°

Bi faisceau

Faisceau 90° (2 x 35)

Quadri faisceau

1 m

0.40 m de diamètre

1 m de diamètre

2 m de diamètre

2 m

0.90 m

2 m

4 m

3 m

1.30 m

3 m

6 m

4 m

1.70 m

4 m

8 m

5 m

2.10 m

5 m

10 m

7.50 m

3.20 m

7.50 m

15 m

10 m

4.30 m

10 m

20 m

20 m

8.50 m

20 m

40 m

30 m

12.80 m

30 m

60 m

40 m

17.00 m

40 m

80 m

50 m

21.30 m

50 m

100 m

60 m

25.50 m

60 m

120 m

70 m

29.80 m

70 m

140 m

80 m

34.00 m

80 m

160 m

90 m

38.30 m

90 m

180 m

100 m

42.50 m

100 m

200 m

200 m

85.00 m

 

 

 
 
Sur ce tableau on se rend bien compte de l’importance des faisceaux d’une sonde. Pour les pêcheurs qui utilisent un sondeur  en eau peu profonde (40 m environ), le choix doit se porter sur un appareil équipé d’une sonde minimum bi faisceau voir quadri faisceau. Celles-ci permettent d’avoir un champ de balayage plus important. L’utilisation d’une sonde quadri faisceau sera également très efficace dans de plus grandes profondeurs : les faisceaux centraux prendront le relais automatiquement (sur la gamme Humminbird). Pour les pêcheurs qui désirent pêcher dans des profondeurs au-delà de 200 m, le choix doit se porter impérativement sur des appareils où la sonde a une puissance d’un kilo watt.
Les différentes sondes
- Sonde tableau arrière : cette sonde peut convenir pour tous les bateaux équipés d’un moteur hors bord ou Z-drive. Comme son nom l’indique, elle se fixe à l’arrière du bateau, de préférence à tribord du moteur et à une quarantaine de centimètres des pales de l’hélice.
- Sonde traversante plastic : cette sonde est préférable pour tous les bateaux en résine et en aluminium qui ont une ligne d’arbre. Elle se place sous la coque près de l’étrave au deux tiers de la coque (en partant de l’avant).
- Sonde traversante bronze : cette sonde est préconisée pour tous les bateaux en bois ou en résine qui ont une ligne d’arbre. Elle se place de la même façon que la sonde traversante plastic.
Par contre rien n’empêche d’installer une sonde traversante sur un bateau hors bord.
Elles vous donneront toutes le même résultat à condition qu’elles soient bien installées.
Quelques petits conseils d’installation : pour l’alimentation 12 volts il est préférable de tirer un câble indépendant de la batterie à votre appareil en prenant soin de fixer un porte fusible avec fusible sur le +. Evitez tout raccordement avec toute autre arrivée de courant et tout particulièrement avec le contact (au démarrage du moteur l’énergie utilisée peut couper votre appareil).
Pour la sonde, une précaution s’impose : ne pas passer le câble de sonde le long du faisceau électrique principal (moteur vers tableau de bord) mais au contraire s’en éloigner le plus possible. Vous éviterez ainsi toutes interférences nuisibles au bon fonctionnement de votre appareil. La pose de la sonde : si votre choix va vers une sonde traversante il est recommandé de la faire installer par un professionnel car le perçage intégral de la coque ne doit pas être fait au hasard. Pour les sondes tableau arrière : si vous êtes bricoleur et minutieux vous pouvez l’installer vous-même. Avec la notice de votre sondeur vous trouverez un gabarit pour la pose. La sonde doit être posée avec précision si vous voulez obtenir de bons résultats. Trop basse, en navigation elle créera une gerbe d’eau et décrochera sans arrêt. Trop haute, elle vous donnera de mauvaises indications et décrochera en navigation également. Quant à l’écran, avant de le fixer définitivement, présentez-le sur son socle à l’endroit voulu et surtout n’oubliez pas qu’ils sont presque tous pivotants et inclinables.

Les réglages de base :
Tout d’abord, dans les sondeurs de la gamme Humminbird vous trouverez un menu déroulant facile d’utilisation. La mise en route de l’appareil s’effectue par une impulsion sur la touche «power ». Une fois l’écran allumé si on appuie une seconde fois sur la touche « power », on obtient une fenêtre de réglage pour la luminosité de l’écran, le contraste (pour les monochromes) et trois couleurs de fond d’écran (pour les écrans couleur).
La touche « view » sert à faire défiler les différentes pages de l’écran. Le bouton rond avec les quatre flèches de direction sert à vous déplacer dans les différents menus. La touche « exit » sert à sortir d’un menu. En optimisant les différents réglages de base, vous obtiendrez une très bonne définition des zones de profondeur où vous pêchez et avec un minimum de pratique vous serez capable de traduire les images obtenues avec une grande facilité.
Photos d'écran
 
A : J’ai réalisé cette capture d’image sur mon appareil 997C lors d’une partie de pêche au leurre souple. On distingue clairement la tresse représentée par le grand trait oblique entre les deux poissons et la trace de mon leurre souple de 13 cms sautiller sur le fond. Sur la gauche de l’écran on peut voir un banc de petits poissons et trois prédateurs autour. Avec un bon réglage de l’appareil il très facile d’obtenir ces informations.
   

B : Sur cette image on peut observer une vue très accidentée du fond avec des herbiers bien prononcés et un obstacle assez dur décollé du fond entouré d’algues (tâche orangée).

 
 

C : Sur ce fond rocheux (représenté par la ligne rouge) on distingue clairement un morceau d’épave (ligne rouge décollée du sol) et les poissons calés sur l’épave.

 



D : Quelques beaux spécimens calés sur une aspérité de petits cailloux et de sable recouverts de sable.

 
E : Cette page montre les deux images restituées par les deux fréquences de sonde (200 khz/20° et 83 khz/60°). Les poissons sont représentés par des arcs.
 

F : Sur ce visuel la partie de droite représente une vue du fond et sur la partie gauche une vue zoomée X 4 du cadre de droite.

 
G : Une fenêtre de données en superposition transparente nous indique la profondeur, la température de l’eau, la vitesse de déplacement, la distance parcourue, le voltage de l’appareil, le temps d’utilisation et la vitesse moyenne du jour.
 
H : lorsque l’on appuie une première fois sur la touche « menu », une fenêtre de réglage apparaît : on peut régler l’échelle de défilement de l’image plus ou moins rapidement selon la vitesse de dérive ou de navigation. L’échelle haute permettra de régler de la surface jusqu’à la profondeur désirée, l’échelle inférieure permettra de régler les derniers mètres du fond. La sensibilité de la sonde peut varier selon les postes et les poissons recherchés.
 
I : En appuyant une deuxième fois sur « menu », les feuilles de réglage principales s’affichent avec des onglets. Dans l’onglet « alarme », avec le curseur on règle les différentes alarmes. L’alarme ID poissons a trois positions (petit, moyen ou gros poisson). Si vous l’activez un bip sonore vous annoncera le passage de poissons dans les faisceaux de votre sonde.
 
J : La fenêtre « sonar » est la plus importante pour obtenir un bon réglage de votre appareil. Si vous avez un appareil bi fréquences, dans la rubrique «  sélection du faisceau », sélectionnez les deux faisceaux (200 et 83 Khz ou 200 et 50 Khz selon les modèles). Réglez « ID poisson » sur actif et selon le poisson recherché  ajustez « la sensibilité ID poisson ». Si vous choisissez « ligne de profondeur » actif, vous obtiendrez à l’écran les différents niveaux de profondeur de la surface au fond. En descendant dans le même menu (à l’aide de la flèche vers le bas) vous trouverez le réglage  des angles de la sonde. Il existe trois réglages possibles : sonde mono, sonde bi faisceau et sonde quadri faisceau. Il faut régler cette fenêtre en fonction du nombre de faisceaux de votre appareil.

Pour les plus pointus, vous allez trouver le réglage « prof max », si vous le laissez en mode auto la sonde va envoyer toute sa puissance vers le fond peu importe la profondeur. En revanche si vous régler cette option sur « manuel » en choisissant une profondeur voulue (en fonction de la profondeur où vous êtes, par exemple 30 mètres), vous obtiendrez une meilleure définition et un grain plus fin. Vous pouvez renouveler l’opération à chaque changement de zone de fond.


K : Sur la fenêtre « vue », vous pouvez régler toutes les options sur « visible » pour les avoir en affichage à l’écran.
   
L : Sur la page « configuration », on peut régler les unités de distance (miles ou kilomètres), de profondeur (mètres ou pieds), de température (celcius ou fahrenheit), de vitesse (nœud ou km/h) à la guise de chacun. La distribution de ces produits étant internationale, plusieurs langues vous sont proposées. Mettre l’appareil en « mode avancé ». Cette option permet d’ouvrir toutes les fenêtres de réglage de l’appareil.
Didier Courtois 
N'oubliez pas également que Didier Courtois à réaliser pour vous permettre de mieux comprendre votre sondeur et votre GPS un DVD didactique et unique en son genre sur le marché. En plus si vous voulez en parler avec lui et lui poser des questions retrouvez le sur notre forum de l'Amicale des Pêcheurs d'Antioche
 

Partagez nos articles et infos avec vos amis sur les différents résaux sociaux

FacebookTwitterLinkedinRSS Feed

LOGO HR hr

logo pascal capitaine

logomrenquet2