Si nous ne faisons rien, nous n'aurons plus un poisson d'ici 30 ans! (Stephan Beaucher)

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Deuxièmement, l'interdiction des rejets: Nous devons cesser de jeter le poisson qui est déjà mort, avec quota ou pas de quota. L'industrie de la pêche le sait et dans un certain nombre de régions en Europe, ils essaient de pêcher de manière plus sélective. Ces pêcheurs ont compris que si nous ne prenons pas la décision d'arrêter les rejets, les consommateurs vont prendre cette décision pour nous.

C'est pourquoi je propose de supprimer progressivement les rejets dans toutes les pêcheries dans une approche étape par étape. Nous allons accompagner cela avec une meilleure souplesse et avec un soutien approprié pour l'industrie pour l'appliquer.

Avec l'interdiction au fil du temps, nous mettre moins de pression sur les stocks et à nouveau il y a là un grand avantage, car les scientifiques vont effectivement recevoir des données sur l'ensemble de la pêche et pas seulement sur ce qui a été en parti débarqué. Je vois cela comme une chance énorme pour combler cette lacune de l'incertitude à laquelle nous sommes confrontés.

Cela aussi peux nous aider à atteindre la durabilité sociale.

Mais les gens aussi me demandent: «Qu’allez vous faire dans l'intervalle jusqu'à atteindre cette durabilité sociale?"

Évidemment nous avons des besoins pour financer la transition et je vais présenter mon plan sur la façon de le faire le 30 Novembre. Laissez-moi vous donner quelques exemples sur ce que je vais proposer en matiére financiére. Je tiens à donner aux pêcheurs une aide au stockage pour mettre en œuvre l'interdiction des rejets. Je vais proposer que les pêcheurs participent à des essais sur les engins plus sélectifs et les pêcheurs qui participeront à la collecte de données devraient également recevoir un incitatif financier pour cela.

Mme damaniki Londres octobre 2011Je veux aider les petits pêcheurs à se rencontrer et a échanger des idées et des meilleures pratiques, mais aussi à s'organiser de sorte qu'ils aient en réalité une voix à faire entendre et donc je me propose de soutenir financièrement le dialogue social pour eux. Je vais aussi financer des initiatives de marketing.

Enfin je veux donner un coup de pouce financier a l'aquaculture pour la croissance dans les eaux intérieures et dans les zones côtières. Et encore une fois ici, nous aurons besoin de l'aide de scientifiques pour nous aider à développer de manière durable l'agriculture marine, les algues, comme l'agriculture, que ce soit  à des fins alimentaires ou non alimentaires comme les produits pharmaceutiques. Je suis convaincu qu'il y a des potentialités très grandes pour l'Europe que nous pouvons récolter.

Mesdames et Messieurs, je suis arrivée à la fin de mon intervention et je n'ai pas parlé en détail sur d'autres propositions dans mon programme de réforme, tels que les concessions mobilières ou la dimension extérieure de la politique des pêches. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas essentiels dans cette réforme, au contraire. Je serais heureuse de répondre à toute question que vous pourriez avoir sur ces questions ou d'autres suite à notre discussion d'aujourd'hui.

Laissez-moi terminer aujourd'hui en citant l'un des grands hommes de votre pays. Winston Churchill, qui disait: «Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté." Oui en effet, obtenir un "OUI" sur la réforme de la PCP sera difficile, mais je veux que nous voyons tous les énormes possibilités qui nous attendent en nous donnant un moyen réformé et moderne de la gestion des pêches.

Je vous remercie.

Mme Damaniki Commissaire européen à la pêche

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